Les descentes observées ces derniers jours dans les facultés de l’université Marien-Ngouabi permettent à ses dirigeants d’en évaluer avec précision le fonctionnement pour engager des mesures qui permettront d’améliorer les infrastructures en essayant de garantir un environnement propice à l’épanouissement des étudiants et du personnel.
Au moment où le Congo fait face aux défis de développement, il est important de promouvoir un enseignement supérieur de qualité en renforçant l’implication de l’université dans le développement local à travers des approches pédagogiques innovantes et des projets de recherche adaptés aux besoins du pays dans différents secteurs.
Au-delà des conditions d’étude et de travail à améliorer, l’épineux problème de la concomitance de paiement des salaires du personnel, une des causes de grèves à répétition, mérite une attention particulière si l’on ne veut pas amenuiser l’engagement de l’alma mater dans la formation de nos jeunes étudiants dont on sait qu’ils seront l’élite de demain.
Mais si l’on veut que l’université puisse jouer pleinement son rôle dans le processus de développement alors, les ressources financières doivent être disponibles sans exclure la nécessité de mieux sécuriser les recettes propres et les subventions de l’Etat.