La qualification des entraineurs congolais demeure un sujet très préoccupant. Aujourd’hui valoriser l’expertise locale souvent coiffée au poteau par des techniciens expatriés devient un vrai casse- tête. Et ce, d’autant plus que la Confédération africaine de football (CAF) a décidé d’accélérer le processus de professionnalisation du football africain en passant cette année à la phase d’application des critères qu’elle avait préétablis.
Pour l’instance faitière du football africain, seuls les entraineurs ayant la licence Pro ou A CAF sont éligibles pour s’asseoir sur le banc de touche lors des compétitions. La recommandation qui concernait au départ le sélectionneur s’applique aussi à l’entraîneur adjoint chez les seniors. Cette exigence vise à relever le niveau de compétitivité du football sur le continent et éradiquer les pratiques qui consistaient à titulariser des sélectionneurs sans qualification. La Loi est dure mais il faut l’appliquer.
Avec les techniciens hors course, le football congolais a du pain sur la planche et doit le plus vite possible trouver l’équilibre. Il est vrai que les statistiques actuelles ne sont guère probantes. Jusqu’à présent, seulement deux techniciens locaux ont passé avec succès leur licence A CAF à Rabat, grâce au partenariat entre la Fédération congolaise de football et sa consœur du royaume du Maroc
Cette année, trois autres techniciens congolais ont obtenu leur inscription à la session qui se déroulera au mois d’avril 2025 toujours au Maroc. Ce partenariat entretient l’espoir de doter le Congo de cadres qualifiés et sortir le football national du tunnel du néant. Le temps est venu pour le pays de s’arrimer à cette nouvelle donne.