L’aménagement technique du gouvernement du Premier ministre Anatole Collinet Makosso en début d’année est apparu bien soudaine, dans la mesure où l’effet de surprise a été total pour le grand public. Très souvent, un remaniement peut en cacher un autre, et dans le cas de celui intervenu le 11 janvier, beaucoup d’autres peuvent suivre. Ils concernent les cabinets ministériels et peuvent être relativement profonds ou non. Pour autant il n’est pas lieu de procéder à une sorte de chasse aux sorcières.
Mais ces réorganisations internes une fois terminées, les mois qui séparent de la prochaine élection présidentielle devront, malgré l’approche de cette échéance capitale, être consacrés au travail. Comme l’avait indiqué le ministre d’État, directeur du cabinet du président de la République Florent Ntsiba lors de sa communication sur les antennes de la télévision nationale, la série des passations de service s’est déroulée dans les délais impartis. Cette promptitude témoigne de la volonté du gouvernement d’affronter les nombreux défis qui se présentent à lui.
Au cours de ces cérémonies, les ministres entrants, à savoir les nouveaux arrivants ainsi que les « anciens », héritiers de nouvelles attributions, ont tous exprimé leur détermination à déployer leur action à la tête de leurs départements respectifs. Ces engagements pris devant les Congolais par le biais des médias lient dorénavant les intéressés au principe de la parole donnée qui doit être respectée.
Plutôt que de ne pas croire en ces professions de foi, il vaut mieux positiver en estimant que les cent jours suivant l’entrée en fonction du nouveau gouvernement traduiront dans les faits les discours entendus. Les hautes instructions du chef de l’Etat concernant les nombreux secteurs de la vie nationale en difficulté ou en voie de renaître serviront de références.
En se rappelant cette stipulation inaliénable : le travail ne doit pas s’arrêter.