Ça y est ! L'issue redoutée du long bras de fer opposant le ministère des Sports et la Fédération congolaise du football-Fécofoot- s’est piteusement conclue la semaine dernière. L'instance nationale du ballon rond écope d'une suspension aux conséquences multiples pour le pays.
Jusqu'à nouvel ordre, la République du Congo, terre de football, logera à mauvaise enseigne. Ni les Diables rouges, la sélection nationale, ni les clubs locaux d’où émergent les champions de demain, ne seront en mesure d'enfiler le maillot pour taper dans le ballon en Afrique et ailleurs.
Les nombreuses alertes prédisant le pire si les parties rivales congolaises ne revenaient pas à de bons sentiments ont tout simplement été ignorées. Au détriment du sport-roi, un des rares secteurs de la vie nationale qui a la magie de rassembler et surtout de déstresser.
La main lourde de la Fédération internationale de football association-Fifa-, initiatrice de la sentence, à laquelle s’est naturellement associée la Confédération africaine, enseignera-t-elle la mesure et l'humilité aux parties concernées ?
La question mérite d'être posée dans la mesure où le sport constitue pour tout un peuple un vecteur de cohésion sociale qui créé du lien, de l’envie, des émotions et pour les jeunes un débouché d'opportunités. Il est évident que ce qui arrive au football congolais aujourd'hui, touche en premier la jeunesse qui en est la grande perdante.