Confronté aux grands fléaux de santé publique qui touchent le continent, en particulier le paludisme et la pandémie de VIH-sida, le gouvernement a fait de la santé un axe prioritaire. 2012 a été décrété Année de la santé.
Le pays s’est également engagé dans un programme ambitieux de prise en charge des populations, particulièrement en matière de santé de la mère et de l’enfant. Le gouvernement a mis en place la gratuité de la césarienne et d’autres interventions majeures liées à l’accouchement, et a pris des mesures pour lutter contre le paludisme et le VIH-sida. Des progrès ont déjà été réalisés : les nouvelles infections à VIH ont reculé de plus de 50% ; la mortalité des malades atteints de VIH-sida a baissé de plus de 60% ; la prévalence de l’infection à VIH est tombée à 3,2% et la transmission du VIH de la mère à l’enfant se situe actuellement en dessous de 2%.
Bien que 5% du budget de l’État soit consacré au secteur de la santé, l’amélioration du système de santé dans son ensemble demeure une préoccupation majeure en raison du manque de professionnels.
La formation des praticiens, le transfert de compétences avec les médecins de la diaspora, une meilleure prise en charge des populations civiles, la réhabilitation et la mise aux normes internationales des infrastructures sanitaires, ainsi que la lutte contre les faux médicaments figurent au rang des priorités.
(Sources Les Dépêches de Brazzaville - Présidence de la République)