L’année 2024 a été, à tous points de vue, délicate en raison du contexte économique et social difficile qui a beaucoup pesé sur la vie des Congolais. Elle a cependant laissé, aux dires du chef de l’Etat, « bien allumés » et « bien brillants », les voyants d’une amélioration de la situation économique et financière en 2025.
Gage d’une assurance puisque venant de la plus haute autorité de l’Etat, cette déclaration laisse présager, n’en doutons pas, une lueur d’espoir d’un retour à la normale de la situation macroéconomique du pays. Elle n’aura cependant tout son sens que si les difficultés rencontrées tout au long de l’année dernière servent de leçons pour mieux affronter les défis sociaux de l’heure qui se résument en partie aux questions de santé, d’eau, d’électricité, de voiries urbaines et de sécurité dans les grandes agglomérations.
Pour maintenir « bien brillants » ces voyants il faudra, si l’on veut éviter un éternel recommencement, restaurer l’autorité de l’Etat, réformer en profondeur la gouvernance publique et renforcer les principes de responsabilité, de redevabilité et de suivi-évaluation afin de maximiser les recettes intérieures. Le passé éclairant le présent et préfigurant le futur, dixit le président de la République, envisager un véritable progrès suppose de penser avant tout le bien commun.
Dans cette optique, la transparence dans la gestion des recettes publiques et l’assainissement des circuits financiers nationaux devraient préoccuper les autorités compétentes dans le seul but de garantir leur traçabilité et leur centralisation. Car, seule la rigueur pourra favoriser le rétablissement des équilibres économiques et des recettes publiques.