Contre leur volonté, les Diables rouges du Congo des moins de 17 ans ne seront pas les acteurs mais les spectateurs de la prochaine grande compétition continentale . En leur absence le ballon va rouler sur les pelouses de Douala au Cameroun autour du tournoi de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale qualificatif à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) dont la phase finale est prévue cette année au Maroc.
La suspension de la Fédération congolaise de football par la Fédération internationale de football association (Fifa) a douché tous les espoirs de cette nouvelle génération qui visait deux objectifs majeurs : valider leur présence à la CAN tout en ayant à l’esprit la qualification à la phase finale de la Coupe du monde de la catégorie que le Congo n’a plus jamais disputée depuis 2011.
Participer à la Coupe du monde peu importe la catégorie a toujours été une fierté nationale et une consécration pour tout jeune joueur. Si hier la compétition de cette catégorie était exclusivement réservée aux équipes ayant atteint le dernier carré de la dernière CAN, le changement de format cette année a redistribué les cartes.
Comme chez les seniors le nombre des représentants africains a été revu à la hausse passant de quatre à dix. Ce schéma a suscité beaucoup d’espoir. Car désormais tous les quart-finalistes seront mondialistes, nos Diables rouges avaient courageusement franchi cette étape lors des rencontres organisées en Algérie.
Au vu de ce beau parcours, l’on peut se mordre les doigts de voir les jeunes footballeurs congolais passer à côté de l’opportunité qu’offre la nouvelle formule pour montrer leur talent. L’occasion était belle d’effacer les quatorze longues années de passage à vide. Quel gâchis !