Le statut national d’étudiant-entrepreneur, en vigueur au Congo depuis plusieurs mois, est au cœur de la ‘’Semaine mondiale de l’entrepreneuriat’’ que le pays célèbre comme bien d’autres à travers le monde, du 11 au 16 novembre, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.
Une occasion pour les étudiants de découvrir, entre autres, les différentes structures de l’écosystème entrepreneurial local qui accompagnent les porteurs d’idées et de projets de création d’entreprises. Ces organismes mettent à leur disposition des outils pour mieux faire valoir le statut qui leur permettra de s’impliquer activement dans le processus de création d’emplois et de richesse et de s’inscrire par là même dans un processus de lutte contre le chômage.
A dire vrai, n’est pas étudiant-entrepreneur qui veut. Ce titre est, en effet, octroyé à tout étudiant régulièrement inscrit dans un établissement post-bac qui en fait la demande et remplis des critères bien définis : présenter un projet de création d’entreprise qu’il souhaite développer parallèlement à ses études ; se trouver en phase de démarrage d’une entreprise et justifier de son statut de fondateur ou dirigeant ; être inscrit dans une formation complémentaire en entrepreneuriat.
Comme le reconnaissent les pouvoirs publics, la transformation de l’enseignement supérieur est un impératif si l’on veut garantir le succès de l’initiative visant à faire qu’un étudiant se lance l’entrepreneuriat parallèlement à ses études. Les programmes de formation devraient donc favoriser l’esprit entrepreneurial et accompagner les jeunes dans cette initiative car, nul ne l’ignore, le fonctionnariat ne peut pas à lui seul résorber le problème du chômage.