Le Fonds de solidarité africain (FSA) vient de prendre ses quartiers en République du Congo. Il est le bienvenu dans le microcosme économique et financier national au regard de ses objectifs au nombre desquels le financement du développement et la facilitation de l’accès aux ressources nécessaires pour la réalisation des projets.

Les entreprises privées et les établissements de crédit trouvent-là un partenaire fiable en mesure d’apporter de l’eau à leur moulin au moment où le Congo se bat pour sortir la tête après les chocs exogènes successifs dus aux crises économique de 2014 et sanitaire de Covid-19.

L’adhésion du Congo à cette institution multilatérale de financement coïncide avec le redressement progressif des équilibres macroéconomiques, le taux de croissance du produit intérieur brut pour 2024 étant projeté à plus de 3,7% contre plus de 1,5% l’année dernière à en croire la banque centrale.

Le FSA va offrir aux sociétés privées nationales la possibilité de bénéficier des prêts à taux réduits ou préférentiels qui leur permettront de financer leurs activités sur l’ensemble du territoire national, de créer la richesse, des emplois directs et indirects au profit des jeunes congolais.

Le FSA possède l’avantage de faciliter la souscription des entreprises aux emprunts obligataires et aux obligations du trésor. Ses interventions se feront sous forme de garantie, de refinancement et de caution aux banques. Espérons que les demandeurs de ressources sauront en tirer profit à travers des dossiers bancables.